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Lionel Sawkins voit une fois de plus ses
droits reconnus dans l’affaire l’opposant a
hyperion records limited!
Dans cette affaire opposant Lionel
Sawkins, compositeur et musicologue, promu Officier de
L’Ordre des Arts et des Lettres par le Gouvernement
français en 2001, à Hyperion Records Limited,
société d”édition de musique, la
Cour d’appel s’est prononcée unanimement en
faveur de Lionel Sawkins, confirmant la décision de
l’an dernier rendue par la High Court en première
instance.
Cette décision applique la
même solution que celle retenue en France par le Tribunal
de Grande Instance de Nanterre dans un litige qui opposait M.
Sawkins à la sociéte Harmonia Mundi.
Les faits dans cette affaire étaient
simples: M. Sawkins après un travail de recherche
colossal avait reconstitué les partitions originelles de
quatre œuvres de Michel-Richard de Lalande (1657-1726) (La Grande Pièce royale, Te Deum, Venite Exultemus et
Sacris Solemniis). Hyperion qui
souhaitait distribuer ces œuvres les enregistra en 2001,
et malgré les demandes réitérées de
Sawkins du respect de ses droits en tant
qu’éditeur des partitions sur ces supports mit en
vente ces enregistrements en 2002 sous le titre “Music
for the Sun King” sans s‘acquitter des droits de ce
dernier. Les tentatives de négociation n’ayant pas
trouvé écho auprès de Hyperion, Sawkins
s’est trouvé contraint de présenterer
l’affaire devant la justice, qui dès la
première instance a reconnu la violation des droits de
ce dernier.
En effet, la question qui se posait en
l’espèce était de savoir s’il
existait un droit d’auteur (Copyright) pour les nouvelles
éditions de partitions telles que faites par Sawkins. Si
pour Hyperion, la musique enregistrée ne correspondait
qu’à la musique faite par Lalande, les
dédouanant de toute obligation vis à vis de
Sawkins, Sawkins se défandait d’avoir des droits
sur ses partitions, ces dernières étant
originales au regard du droit de Copyright. En effet, ces
nouvelles éditions étaient le fruit
d’un travail personnel de recherche, elles
n’avaient jamais existé sous cette forme
auparavant, et le contenu de ces dernières avait
influencé la combinaison des sons produits par les
interprètes.
La cour d’appel après avoir
constaté qu’il était effectivement
impossible d’enregistrer de telles œuvres à
partir d’une seule partition, les sources
préexistantes (manuscrites ou imprimées)
étant souvent incomplètes ou incompatibles, et
que l’entreprise de M. Sawkins l’avait conduit
à travailler plus de trois cents heures à chaque
édition et à plus de trois milles interventions
sur ces dernières, a considéré que le
critère d’originalité tel que défini
par le droit anglais était rempli.
De ce fait, les droits tant moraux (droit
au nom) que patrimoniaux ont été confirmés
par la Cour qui devra attribuer des
dommages-intérêts en plus des frais de
procédure.
On peut comprendre alors la réaction
de M. Sawkins qui s’estimait heureux de voir ses droits
entérinés à l’unanimité par
les trois juges de la Cour d’appel, même s’il
regrettait la réticence d’Hyperion à
répondre à ses propositions de négociation
et à l’opposition de cette dernière
à reconnaître ses droits comme l’ont
toujours faits toutes les autres sociétés de
distribution. Ce dernier espère ainsi que cette affaire
permettra de voir les droits des éditeurs de musique
respectés et de nombreuses œuvres anciennes
éditées.
Cette décision n’effrayera
done pas l’industrie musicale, qu’il s’agisse
de majors ou de distributeurs indépendants, puisque
comme le rappelait Lord Justice Mummery, elle n’interdit
pas d’enregistrer, d’interpréter, de
distribuer les œuvres de Lalande, mais seulement de copier
les partitions de Sawkins sans son autorisation. Au final, un
tel travail tel celui de Sawkins devrait être
encouragé, et de ce fait protégé, car il
contribue à redécouvrir certaines œuvres
passées. Au final, l’adage français tout
travail mérite salaire trouve toujours (et heureusement)
à s’appliquer...
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© Copyright 2009 Lionel Sawkins
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